ESEV - DCL - Artigo em ata de evento científico internacional
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- Effet de la modalité perceptuelle (lecture vs. écoute) et de la connaissance du français sur le traitement de la transparence lexicale pour le couple français-portugaisPublication . Delplancq, Véronique; Harmegnies, Bernard; Piccaluga, Myriam; Poch-Olivé, DolorsLes lexiques des langues proches intègrent nombre d’unités d’apparence superficielle similaire. Souvent, ces ressemblances sont dues à une origine commune. La tradition anglo-saxonne a ainsi dénommé cognates les paires d’unités lexicales inter-langues caractérisées par cette proximité synchronique prenant ses sources dans la diachronie. La notion de similarité sous-jacente est néanmoins plus délicate à définir qu’il n’y paraît : à l’évidence, certaines paires inter-langues de signifiants sont plus voisines que d’autres. Cette ressemblance se définit donc plus en termes de gradient que de propriété dichotomique. Le locuteur d’une langue donnée exposé à des unités lexicales d’une langue inconnue mais proche est ainsi confronté à la variabilité de la transparence relative des unités lexicales de cette langue. La communication étudie le comportement du locuteur face aux variations de cette propriété, et ce, tant à l’écrit qu’à l’oral. Centrée sur une question à caractère fondamental, est de nature stratégique puisqu’elle se veut susceptible de prolongements applicatifs identifiables. Les phénomènes étudiés ressortissent au couple roman français - portugais. Ce choix, dicté par la communauté des origines latines des langues, se justifie aussi par l’existence, dans le lexique de chacune, d’unités ayant eu des évolutions historiques différentes, voire n’ayant pas de correspondant dans l’autre, ce qui fait du couple choisi le lieu d’un très large éventail de configurations allant de la transparence la plus totale jusqu’à l’opacité complète. L’expérience confronte (en lecture et en écoute) 10 sujets monolingues lusophones n’ayant jamais eu de contact avec le français à des unités lexicales de cette dernière langue, au départ d’un dispositif comportant 90 items dont nous avons mesuré la transparence relative au départ d’un complexe de règles phonétiques.